Analyse des commissions servies aux
intermédiaires d’assurances.
Les intermédiaires d’assurances
selon le code des assurances à son article 501 sont globalement les courtiers,
les agents généraux, les mandataires ou les agents commerciaux. Les
intermédiaires d’assurances sont réénumérés à la commission. La commission peut
atteindre 20% de la prime nette et fait l’objet d’une entente contractuelle entre
les sociétés d’assurances et les intermédiaires. Les commissions sont donc la rémunération
pécuniaire ou en avantages servies aux intermédiaires d’assurances. Il faut
noter aussi que les intermédiaires bénéficient de 50% du coût de police qui est
de 5000F F FCA par contrat émis.
L’intérêt de ce billet est
d’analyser l’évolution des commissions servies aux intermédiaires en assurances dommages.
Les commissions d’assurances
connaissent perpétuellement une croissance positive depuis 2001, sauf en 2006
et 2011. Sa croissance entre 2016 et 2017 est de 14%. En effet, les sociétés d’assurances
ont payé 5,867 milliards de F CFA de commissions aux intermédiaires en 2017 contre
5,262 milliards en 2016, confer le graphique suivant.
Les branches les plus
rentables pour les intermédiaires sont l’automobile, accident corporel et
maladies et incendie et autres dommages aux biens. En 2017, les commissions en
automobile étaient de 2,910 milliards contre 2,450 milliards en 2016, les
commissions en accident corporel et maladies étaient de 1,394 milliard en 2017
contre 1,190 milliard en 2016, confer le graphique ci-dessus.
En 2016, la branche automobile
occupe une part de 50% dans les commissions totales payées, la part de la
branche accident corporel et maladies est de 24% et celle de la branche incendie
et autres dommages aux biens est de 11%, voir le graphique suivant.
En 2017, la branche automobile
occupe une part de 47% dans les commissions totales payées, la part de la
branche accident corporel et maladies est de 23% et celle de la branche incendie
et autres dommages aux biens est de 12%, voir le graphique suivant.
En conclusion, l’intermédiation
en assurances reste un métier d’avenir.
Nous allons revenir dans nos prochains
billets sur les conditions pour exercer ce métier.